UA-151734579-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

C comme Capet

capet-leonard_1888-1957.jpg

Capet est mon nom d'épouse. Je n'ai quasiment pas fait de recherche sur la famille de mon époux, car je me suis toujours dis que si mes enfants étaient un jour férus de généalogie comme leur maman, il fallait bien leur laisser quelque chose à chercher ! Et ma fille de 11 ans, est aujourd'hui ravie de pouvoir farfouiller à son tour dans les archives, à la recherche de ses aïeux !
Alors, voici le résultat de nos recherches conjointes :

Tout d'abord, petit retour sur la signification du nom :
Généalogie et histoire vont souvent de paire, donc j'imagine que certains auront fait le lien entre ce nom et quelques personnages historiques importants. Pour les autres, en voici quelques uns des plus connus : Hugues Capet ; Louis VI ; Louis VII ;  Philippe II ; Louis VIII ; Louis IX... Je ne vais pas vous mettre toute la liste ! Ce nom évoquait donc pour moi et pour la généalogiste passionnée d'histoire que je suis, la promesse de pouvoir remonter les siècles plus loin que d'habitude, même si je me doutais bien qu'il n'y aurait pas de lien direct avec ces personnages. (Si ça avait été le cas nous serions sûrement déjà au courant ! ) Cependant, s'il s'agit d'un nom connu, il est aussi extrêmement répandu et pas forcément plus facile à retracer.

Bref, revenons en à nos moutons, ou plutôt à nos ancêtres. Le nom Capet aurait plusieurs étymologies possible :

  • il pourrait être un dérivé de Caput et voudrait dire "chef"
  • il pourrait également signifier "railleur"
  • enfin, d'autres font dériver Capet de capilo, "grosse tête", ou de chappet (chappotus, qui porte une chape d'abbé), parce que Hugues Capet et ses descendants portaient le titre d'abbés, comme propriétaires de plusieurs abbayes, notamment de Saint-Martin de Tours.

Notre famille Capet est originaire du Limousin. Mon mari est né à Limoges, et son père à Bonnac la Côte, à quelques km.

  • Camille Capet est né le 18 septembre 1922 à Bonnac La Côte.
    Son parcours pendant les années de guerre est un peu flou. Il se marie à 18 ans, le 1er octobre 1940, avec Marie-Céline Daubin à Limoges. C'est là qu'ils vivent, rue François Chénieux.
    A la fin de l'année 1942, il est envoyé pendant 8 mois dans les chantiers de jeunesse*, sorte de service militaire sous l'occupation. Libéré le 30 juin 1943, il aurait été par la suite envoyé en Allemagne, mais nous n'avons aucune information pour le moment. Quoiqu'il en soit, il fût profondément marqué par ce qu'il y a vécu et par le décès de son frère, pendant un bombardement près d'Orléans.
    Après la guerre, il exerça plusieurs professions : pâtissier, électricien, commercial...  
    Après le décès de sa première femme, il épouse en seconde noces Marie-Françoise Lier, le 27 avril 1977. Un an plus tard, presque jour pour jour, né son fils unique.
    Nous avons finalement peu d'informations sur Camille, et il serait intéressant que nous fassions des recherches plus approfondies.

A partir du père de Camille, Léonard Capet, tous sont originaires de Creuse, et plus particulièrement, d'un petit village nommé Saint-Martin-Sainte Catherine :

  • Léonard Capet est donc né à Saint-Martin-Sainte Catherine, le 29 août 1888. Il était forgeron et a épousé Marie Guéry, de 9 ans sa cadette, originaire de Saint-Laurent -les-Eglises.
    Mobilisé le 02 août 1914 au 34è régiment d'artillerie, il a participé à la bataille des Frontières, la bataille de la Marne, la Bataille de Verdun et il a été envoyé sur le front italien. Cité à l'ordre du régiment, il obtint la Croix de Guerre - Fouragère à la couleur du ruban - et la médaille de la victoire. 
    Ils auront ensuite deux fils, René (1920-1940) et Camille (1922-2010).
    Il finit ses jours paisiblement dans son petit village creusois, le 31 mai 1957.
  • Son père, Etienne Capet, était cultivateur et a épousé Marie Décolas, elle aussi originaire de Saint-Laurent -les-Eglises.
  • Ses parents, Léonard Capet et Simonne Dourdet, cultivateurs également, étaient tous les deux originaires de Saint-Martin-Sainte Catherine. Ils ont eu deux enfants, Etienne et Léonarde.
  • Le père de Léonard, Mathieu Capet, est né le 22 août 1785, à Saint-Martin-Sainte Catherine, et a épousé Jeanne Pourichon, originaire du Châtenet-en-Dognon, le 13 février 1809. Cultivateurs propriétaires, ils eurent 6 enfants : deux filles, Marie et Françoise, et 4 garçons dont 3 prénommés Léonard ! Le second, lui, fût prénommé Vincent. Le premier des fils, est décédé à 6 ans, le troisième à 10 ans et enfin, le dernier fils appelé Léonard, dont descend la lignée de mon mari, a vécu presque 100 ans !!! Né le 14 décembre 1824, il est décédé le 23 janvier 1921 !
  • Enfin, le dernier ancêtre direct pour lequel nous avons trouvé des informations, est Léonard Capet, laboureur. Époux de Catherine Périllou, il est décédé le 28 avril 1797, à Saint-Martin-Sainte Catherine, à l'âge de 57 ans.

Nous devons maintenant poursuivre nos recherches en reprenant les autres familles que nous avions laissé de côté dans un premier temps et compléter toutes les générations. Encore beaucoup de travail en perspective, quelle chance !

Photo ci-dessous : Léonard Capet (1888-1957)

capet-leonard_1888-1957.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notes :
* "8 mois de chantier de jeunesse" : inscrit sur sa carte de rapatrié.
L'armistice du 22 juin 1940 ayant supprimé le service militaire obligatoire, les chantiers de jeunesse furent créés comme une sorte de substitut le 30 juillet 19401. Les jeunes hommes de la zone libre et de l'Afrique du Nord française en âge (20 ans) d'accomplir leurs obligations militaires y étaient incorporés pour un stage de six mois. Ils vivaient en camps près de la nature, à la manière du scoutisme, mais avec le volontariat en moins, et accomplissaient des travaux d'intérêt général, notamment forestiers, dans une ambiance militaire. Ils étaient encadrés par des officiers d'active et de réserve démobilisés, ainsi que par des aspirants formés pendant la guerre de 1939-1940. À partir de 1941 l'obligation des chantiers de jeunesse est étendue à tous les Français de zone libre devant accomplir leurs obligations militaires pour 8 mois.
Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chantiers_de_la_jeunesse_fran%C3%A7aise

Les commentaires sont fermés.